L’année 2015 a été mémorable pour les droits des contribuables.
Du 19 au 21 novembre, plus de 160 personnes de 22 pays se sont rassemblées aux Archives nationales et à l'Internal Revenue Service pour participer à la Conférence internationale inaugurale sur les droits des contribuables […] Le soir du premier jour de la Conférence internationale sur les droits des contribuables, Je me tenais dans la rotonde des Archives nationales et j'ai consulté les documents sur lesquels les États-Unis sont fondés : la Déclaration d'indépendance, la Constitution et la Déclaration des droits. J'ai été frappé par le langage de James Madison cité dans une exposition sur le cheminement de notre nation vers l'adoption d'une Déclaration des droits :
"Je pense que nous devrions gagner la confiance de nos concitoyens dans la mesure où nous renforçons les droits du peuple contre les empiétements du gouvernement."
Il est normal que, moins d'un mois après avoir lu cette déclaration lors de la conférence historique, le Congrès ait adopté et le président ait signé une loi codifiant les dispositions de la Déclaration des droits du contribuable (TBOR), une loi que je préconise depuis 2007. La nécessité et les protections offertes par le TBOR ne peuvent être surestimées. Dans l'environnement actuel de faible confiance, voire de méfiance, à l'égard du gouvernement fédéral et de l'IRS, l'adhésion de l'agence aux principes du TBOR démontrera aux contribuables qu'ils ont des raisons de croire qu'elle administrera les lois tributarios du pays de manière juste et équitable.
La Charte des droits du contribuable constitue la feuille de route pour une administration tributarioe efficace. Le Congrès a mis l’IRS sur cette voie en codifiant le TBOR. Il appartient désormais à l’IRS d’intégrer davantage les droits des contribuables dans tout ce qu’il fait. Cependant, je crains fortement que l’IRS ne s’engage dans une voie qui minera involontairement les droits des contribuables au lieu de les renforcer, érodant ainsi davantage la confiance des contribuables.
En réponse, en partie, aux coupes budgétaires importantes depuis 2010, l’IRS a entrepris un exercice pluriannuel pour développer un concept d’opérations (CONOPS) ou « vision de l’état futur ». Cet exercice était attendu depuis longtemps et je félicite l’IRS de l’avoir entrepris. Il n’est pas surprenant que le futur état de l’IRS, actuellement en discussion interne, propose des changements dans les opérations de l’agence qui supposent un environnement de financement contraint et minimisent donc les coûts d’agence. En conséquence, ces changements proposés ont de graves conséquences pour les contribuables et leurs droits. Plus important encore, la vision de l’état futur de l’IRS redéfinit l’administration tributarioe en un système de classes, dans lequel seuls les contribuables les plus nonconforme ou qui peut « payer pour jouer » recevra un service de niveau concierge ou une attention personnelle. Les contribuables qui se conforment ou tentent de se conformer se retrouveront soit à se débrouiller seuls, soit à payer pour l'aide qu'ils recevaient auparavant gratuitement de l'IRS.