Ce rapport arrive à la fin d'une année très difficile pour l'IRS. Il s'est retrouvé embourbé dans un scandale lié aux organisations exonérées d'impôt, entraînant la démission ou la retraite du commissaire par intérim et d'autres membres de la haute direction de l'IRS. Elle a traversé sept mois difficiles – de mai à décembre – au cours desquels, sous la direction d'un haut fonctionnaire très compétent, elle a tenté de redresser à la fois son fonctionnement et sa réputation. Pendant cette période, l'entreprise a connu une fermeture de 16 jours qui a retardé le début de la saison de déclaration de revenus 2014 et exposé des milliers de contribuables à des préjudices liés aux mesures d'exécution lancées juste avant ou pendant la fermeture. Au milieu de tout cela, c’est grâce au talent et au professionnalisme des employés de l’IRS qu’ils ont réussi à diriger les affaires de l’agence aussi bien qu’ils l’ont fait.
Je soutiens que toutes ces crises à court terme masquent le problème majeur auquel l'IRS est confronté aujourd'hui – un sous-financement instable et chronique qui met en danger la capacité de l'IRS à assumer ses responsabilités actuelles, beaucoup moins articulées, et à réaliser la transformation nécessaire vers un système tributario efficace et moderne. agence.
Tout au long de la section Problèmes les plus graves de ce rapport, nous racontons comment le sous-financement chronique pousse l’agence à développer des solutions à court terme qui ne font que résoudre les problèmes et imposent un fardeau inutile, voire un préjudice, aux contribuables. Ces solutions à court terme génèrent également plus de travail pour l’IRS, gaspillant ainsi de précieuses ressources. Alors que l'IRS dépense ses ressources pour résoudre les problèmes dans ce domaine ad hoc De manière à éteindre les incendies, elle est incapable d’attirer l’attention et les talents sur les défis à long terme auxquels elle est confrontée dans sa tentative de modernisation. En termes simples, sans un flux de financement stable et des ressources adéquates pour investir dans l’avenir, l’IRS ne parviendra pas à remplir sa mission de servir le contribuable américain et de collecter des revenus.