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Publié le:   | Dernière mise à jour : 25 avril 2025

Conseils du conseiller juridique en chef de l'IRS sur les déductions pour pertes dues au vol pour les victimes d'escroquerie et leurs implications pour les contribuables

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Le 14 mars 2025, le Bureau du conseiller juridique en chef de l'IRS (conseiller juridique en chef) a publié le mémorandum d'avis numéro 202511015abordant la déductibilité des pertes liées au vol en vertu de l'article 165 de l'IRC pour les victimes d'escroquerie. La note apporte des précisions importantes sur les conditions et modalités de déduction des pertes liées au vol. Elle met également en lumière les lacunes de la législation actuelle qui privent de nombreux contribuables de tout soulagement significatif.

En tant que défenseur national des contribuables, j'ai précédemment recommandé Des réformes visant à éviter que les victimes d'escroqueries ne soient pénalisées par le système tributario. La note du conseiller juridique en chef montre que davantage de victimes qu'on ne le pensait pourraient bénéficier de la déduction pour pertes dues au vol, mais elle illustre également le travail qu'il reste à faire pour aider tous les contribuables victimes de fraude.

Déductions pour pertes dues au vol, hier et aujourd'hui

L'article 165(c) du Code des impôts permet aux contribuables de déduire les pertes subies au cours de l'année d'imposition et non remboursées par une assurance ou une autre indemnisation. Historiquement, cette disposition a été utile aux personnes subissant des pertes financières dues à un vol, une fraude ou d'autres actes criminels. Avant la Loi sur les réductions d'impôts et l'emploi (TCJA) de 2017, les pertes dues au vol – qu’elles soient personnelles ou liées à des investissements – étaient soumises à certaines limitations basées sur des seuils de revenu brut ajusté.

La TCJA a considérablement restreint cette déduction. Pour les années tributarios 2018 à 2025, les pertes liées aux dommages corporels et aux vols ne sont déductibles que si elles résultent d'une catastrophe déclarée au niveau fédéral.

Par conséquent, la plupart des victimes d'escroqueries – telles que celles victimes d'escroqueries sentimentales, d'imposture ou d'autres stratagèmes non liés à l'investissement – ​​n'ont pas pu déduire leurs pertes. Seules les victimes ayant conclu une transaction à des fins lucratives (par exemple, une arnaque à l’investissement) ont pu prétendre à la déduction.

À moins que le Congrès ne prolonge la limitation, la restriction du TCJA expirera à la fin de 2025. Si le Congrès autorise l'expiration de la disposition, les déductions pour pertes dues au vol pourraient à nouveau être disponibles pour la plupart des contribuables.

Ce que dit le mémo

La note du conseiller juridique en chef affirme que les contribuables victimes d'escroqueries peuvent demander une déduction pour perte due au vol en vertu de l'article 165 de l'IRC, mais uniquement si leur situation répond à des conditions spécifiques :

  • La perte doit résulter d’une conduite criminelle qualifiée de vol en vertu de la loi de l’État applicable ;
  • Le contribuable ne doit avoir aucune perspective raisonnable de récupérer les fonds volés ; et
  • La perte doit résulter d’une transaction conclue à des fins lucratives.

La note précise qu'un contribuable peut démontrer un intérêt financier non seulement par une escroquerie à l'investissement traditionnelle, mais aussi lorsqu'un escroc induit un contribuable en erreur en le poussant à transférer de l'argent sous prétexte de le protéger. Cependant, les personnes qui perdent de l'argent suite à des escroqueries personnelles – telles que des escroqueries amoureuses ou des enlèvements frauduleux – ne peuvent bénéficier de la déduction en vertu de la loi actuelle, en raison des restrictions imposées par la TCJA aux pertes dues aux dommages corporels et aux vols.

Points saillants du mémo

Dans mon Rapport annuel au Congrès 2024J'ai identifié les escroqueries tributarios comme l'un des problèmes les plus graves auxquels sont confrontés les contribuables. En vertu de la législation actuelle, les victimes d'escroqueries subissent des problèmes fiscaux complexes en plus de leurs pertes financières dévastatrices.

La note du conseiller juridique en chef reconnaît à juste titre que les victimes d'escroquerie subissent un préjudice financier réel. Elle réaffirme également que les contribuables peuvent déduire leurs pertes l'année où ils découvrent l'escroquerie, à condition qu'ils n'aient aucune espérance raisonnable de recouvrement. Enfin, la note reconnaît que les contribuables qui se font piéger en retirant des fonds d'un compte à imposition différée peuvent s'exposer à des conséquences tributarios importantes, notamment un impôt supplémentaire sur les retraits anticipés, même s'ils n'ont tiré aucun avantage des fonds retirés.

Ce dernier point est particulièrement important. Bien que cela ne soit pas explicitement mentionné, la note montre que même avec une interprétation autorisant certaines déductions pour pertes dues au vol, les contribuables ont besoin de recours législatifs supplémentaires pour éviter que les victimes d'escroquerie soient imposées sur des sommes qu'elles n'ont jamais réellement perçues.

Ce dont les victimes d'escroquerie ont encore besoin

La note du conseiller juridique en chef propose une interprétation de l'actuel § 165 de l'IRC qui aide certaines victimes d'escroqueries, mais elle souligne également les lacunes législatives restantes. Recommandation législative n° 54 Dans mon Livre violet 2025, je propose des solutions pour apporter une aide complète aux victimes d'escroqueries. En voici quelques-unes :

Rétablissement des déductions pour pertes dues au vol pour toutes les victimes

Le Congrès devrait autoriser l'expiration de la restriction imposée par la loi TCJA à la fin de l'année. Les victimes d'escroquerie ne devraient pas être traitées différemment selon qu'il s'agit d'un faux investissement ou d'une fausse relation personnelle. Nombre de victimes sont de simples contribuables trompés par des fraudes de plus en plus sophistiquées. Le rétablissement de la déduction plus large pour pertes dues au vol permettrait à toutes les victimes de déduire leurs pertes. Le Congrès devrait également envisager de rendre cette modification rétroactive pour couvrir les pertes dues au vol subies entre 2018 et 2025.

Autoriser les déductions pour pertes dues au vol dans l'année d'inclusion du revenu

La version actuelle de l'article 165(e) de l'IRC exige que les contribuables déduisent une perte due à un vol l'année où ils découvrent l'escroquerie, et non celle où ils perdent l'argent. Cela pose problème lorsque le contribuable a déclaré le revenu provenant du retrait à imposition différée lors d'une année antérieure.

Prenons l'exemple d'un contribuable qui gagne normalement 50,000 100,000 $ par an. La première année, il est victime d'une arnaque l'obligeant à retirer 401 150,000 $ de son plan 50,000(k) à imposition différée, ce qui porte son revenu imposable à 401 XNUMX $. Il découvre l'arnaque la troisième année, lorsque son revenu total est de nouveau de XNUMX XNUMX $. Par conséquent, il risque de ne pas pouvoir déduire l'intégralité de la perte due au vol de son revenu de la troisième année, qui n'inclut pas le revenu provenant de la distribution du plan XNUMX(k).

Cette inadéquation est intrinsèquement injuste pour les contribuables. Le Congrès devrait réviser la loi afin de permettre aux contribuables de modifier leur déclaration de revenus initiale pour bénéficier de la déduction pour perte l'année même où ils ont déclaré le revenu supplémentaire.

Suppression des pénalités de retrait anticipé pour les victimes d'escroqueries

Les retraits effectués sur des comptes différés avant l'âge de 59 ans et demi sont généralement soumis à une taxe supplémentaire de 72 % en vertu de l'article XNUMX(t) de l'IRC. Bien qu'il existe plusieurs exceptions, les escroqueries et les pertes dues au vol n'en font pas partie.

Le Congrès devrait exempter les victimes d'escroquerie de cette taxe supplémentaire lorsque le retrait anticipé a été effectué sous des prétextes frauduleux. Les victimes ayant agi sous la contrainte et la tromperie ne devraient pas être soumises à des sanctions financières supplémentaires de la part de leur système tributario. Les pénaliser pour avoir été victimes d'une fraude ne fait qu'aggraver leurs difficultés financières. Supprimer cette taxe supplémentaire de 10 % pour les retraits anticipés contribuerait à empêcher le code des impôts d'aggraver les préjudices causés par les escrocs.

Prolongation du délai de prescription pour les demandes de remboursement

En vertu de la loi actuelle, si une victime découvre une escroquerie après l'expiration du délai de prescription de trois ans pour une demande de remboursement, elle ne peut pas modifier sa déclaration pour demander une déduction pour perte due au vol. Cette règle pénalise injustement les contribuables qui ignorent avoir été escroqués avant qu'il ne soit trop tard. L'allongement du délai de prescription garantirait aux victimes d'escroqueries à découverte tardive une chance équitable de réclamer l'indemnisation à laquelle elles ont droit.

Conclusion

La note du conseiller juridique en chef apporte des éclaircissements bienvenus, mais de nombreuses victimes d'escroqueries restent inéligibles à l'aide en vertu de la loi actuelle. Les contribuables ont le droit à un système tributario juste et équitableEn tant que défenseur national des contribuables, je continuerai de recommander des réformes garantissant l'équité pour les contribuables victimes d'escroqueries. J'exhorte le Congrès à adopter les recommandations du Livre violet 2025 afin d'apporter une aide significative à toutes les victimes d'escroqueries et de rétablir l'équité du code des impôts.

Pour en savoir plus

  • 2024 Problème le plus grave n° 5Escroqueries tributarios : de plus en plus de contribuables sont victimes d'escroqueries tributarios
  • 2025 Recommandation législative n° 54 du Livre violet, Laisser expirer la limitation des déductions pour pertes dues au vol dans la loi sur les réductions d'impôts et l'emploi afin que les victimes d'escroqueries ne soient pas imposées sur les sommes qui leur sont volées
  • Numéro de mémo du conseiller juridique en chef 202511015
  • Zone de sécurité pour les systèmes de Ponzi : Règlement 2009-9, 2009-14 IRB 735; Rev. Proc. 2009-20, 2009-14 IRB 749, tel que modifié par Rév. Proc. 2011-58, 2011-50 IRB 849

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Les opinions exprimées dans ce blog sont uniquement celles du National Taxpayer Advocate. Le National Taxpayer Advocate présente un point de vue indépendant des contribuables qui ne reflète pas nécessairement la position de l'IRS, du Département du Trésor ou du Bureau de la gestion et du budget.

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