
Les modes alternatifs de résolution des litiges (MARC) de l'IRS permettent aux contribuables et à l'IRS de résoudre leurs litiges plus rapidement que par les procédures d'appel traditionnelles. De nombreux praticiens, dont moi-même lorsque j'étais en cabinet privé, apprécient depuis longtemps ses avantages. J'ai souvent recommandé à mes clients des programmes comme le règlement accéléré, la médiation après appel et la médiation tributarioe, et je les ai utilisés avec succès pour résoudre efficacement leurs litiges.
Le règlement extrajudiciaire des litiges (REL) est un processus informel, confidentiel et volontaire qui favorise une communication ouverte entre les contribuables et l'IRS. L'objectif est de parvenir à des solutions rapides et équitables, sans recours à la justice. Les programmes REL actuels de l'IRS comprennent :
Les programmes FTS et FTM permettent aux contribuables faisant l'objet d'un contrôle tributario ou d'un recouvrement de travailler avec un médiateur des appels de l'IRS afin de faciliter une résolution, souvent dans un délai de 60 jours. Ces programmes encouragent la collaboration entre les contribuables et l'IRS tout en préservant les droits d'appel en cas d'échec d'un accord. Pour les contribuables recherchant une procédure plus rapide et moins conflictuelle lors d'un contrôle tributario ou d'un recouvrement, ces options peuvent s'avérer particulièrement utiles.
Le PAM est à la disposition des contribuables lorsqu'un litige aboutit à une impasse pendant la procédure d'appel. Un médiateur neutre de l'IRS aide les parties à explorer les options de règlement, à faciliter la communication et à identifier les compromis. Il est important de noter que le médiateur n'impose pas de décision ; l'issue appartient exclusivement aux parties.
Ces programmes encouragent la collaboration entre les contribuables et l'IRS tout en préservant les droits d'appel en cas d'échec d'un accord. En accélérant la résolution, le règlement extrajudiciaire des litiges (RED) réduit les coûts, allège la charge pour le contribuable et l'IRS et protège les droits des contribuables : une situation gagnant-gagnant.
Malgré ses avantages, le MARC a toujours été sous-utilisé. Selon un Rapport 2023 du Government Accountability Office (GAO)Le recours aux ADR par les contribuables a diminué de 65 % entre l’exercice 2013 et l’exercice 2022. TAS a rejoint le GAO en exhortant les Appels à rendre les programmes ADR plus accessibles aux contribuables et à leurs praticiens. TAS estime qu'un meilleur accès à l'ADR augmente la satisfaction des contribuables tout en favorisant la conformité à long terme.
En réponse, les services d'appel et l'IRS ont pris des mesures pour inverser la tendance, et les résultats sont encourageants. La participation aux MARC a considérablement augmenté en 2024 par rapport à 2023.
De note:
- Les recettes globales des dossiers ADR ont augmenté de 25 pour cent ;
- Les dossiers FTS dans la division Grandes entreprises et International (LB&I) ont augmenté de 56 pour cent ; et
- Les recettes des dossiers PAM ont augmenté de 110 pour cent.
Les contribuables ayant participé au FTS ont résolu leurs problèmes plus rapidement et plus efficacement qu'avec les recours traditionnels, et la grande majorité d'entre eux ont pu parvenir à une résolution. Plus précisément :
Plus précisément, le recours au FTS a permis d'économiser environ 450 jours par dossier par rapport à une résolution traditionnelle par appel. Il s'agit d'un gain de temps et d'argent considérable pour les contribuables comme pour l'IRS.
Bonnes nouvelles:L'IRS a capitalisé sur cette dynamique en créant un Bureau de gestion du programme ADR (PMO) et a lancé trois programmes pilotes visant à améliorer et à élargir les options de règlement extrajudiciaire des litiges (REL) existantes. L'IRS fournit plus de détails sur ces projets pilotes dans son rapport de 2025. annonce.
Maintenant que le service des recours a pris des mesures importantes pour rendre le règlement extrajudiciaire des litiges plus accessible aux contribuables et aux praticiens, il est essentiel que les services de conformité de l'IRS suivent le mouvement. Avant que le service des recours n'accepte un dossier dans un programme de règlement extrajudiciaire des litiges, le contribuable et le service de conformité doivent accepter d'utiliser le règlement extrajudiciaire des litiges ; cela signifie que les deux parties doivent en comprendre les avantages. Pour tirer pleinement parti des programmes de règlement extrajudiciaire des litiges du service des recours, les services de conformité de l'IRS doivent pleinement adopter le règlement extrajudiciaire des litiges et en reconnaître les avantages. Cela nécessitera probablement un changement de culture au sein de l'IRS.
Une étape importante consiste pour les services d’appel à organiser des sessions de formation pédagogique pour les fonctions de conformité de l’IRS au cours desquelles ils pourraient clairement illustrer comment l’ADR peut prévenir les conflits prolongés et parvenir plus efficacement à une résolution équitable.
Bien que les projets pilotes récemment mis en place démontrent la volonté de l'IRS de rendre le règlement extrajudiciaire des litiges plus accessible aux contribuables, des restrictions subsistent et l'IRS dispose de nombreuses possibilités d'élargir son offre. Il est à noter que les contribuables soumis à un contrôle par correspondance ne peuvent pas bénéficier du règlement extrajudiciaire des litiges. Ces contrôles ne font généralement pas l'objet d'un seul vérificateur, ce qui rend le règlement extrajudiciaire des litiges impraticable dans sa forme actuelle.
Cette restriction rend généralement le recours à l'ADR indisponible pour les contribuables à faibles revenus. Au cours de l'exercice 2019, plus de la moitié des contribuables soumis à des contrôles par correspondance avaient un revenu total positif (c'est à dire, La plupart de ces contribuables à faibles revenus ont demandé le crédit d'impôt sur le revenu gagné (EITC), un crédit d'impôt complexe sur lequel des centaines de milliers de contribuables comptent chaque année pour couvrir leurs frais de subsistance. Souvent, ces contribuables ne disposent pas des ressources nécessaires pour contester vigoureusement ces vérifications par correspondance, risquant ainsi de perdre ce précieux crédit qui leur apporte un soutien financier indispensable – objectif du Congrès en matière de création de ce crédit.
Ces contribuables pourraient grandement bénéficier d'une alternative de type ADR, peu coûteuse et facile à utiliser. Par exemple, un point fréquemment abordé lors des vérifications par correspondance de l'IRS concernant l'EITC est de savoir si une personne à charge d'un contribuable répond à la définition d'un enfant admissible. Les règles régissant cette détermination sont complexes et dépendent fortement des faits et circonstances spécifiques à la situation du contribuable. Les contribuables à faibles revenus pourraient bénéficier d'un examen du litige par une partie impartiale dans le cadre d'une procédure de révision administrative. Le TAS accepterait avec enthousiasme l'opportunité de collaborer avec l'IRS pour développer un mécanisme entièrement nouveau permettant de traiter ce type de questions, offrant ainsi une solution rapide, efficace et peu coûteuse permettant aux contribuables à faibles revenus de faire examiner leur dossier par une tierce partie impartiale.
Les contribuables à faibles revenus ne sont pas les seuls à bénéficier de l'amélioration des options de règlement extrajudiciaire des litiges. Tous les contribuables, quel que soit leur niveau de revenu, pourraient bénéficier de la réactivation de l'arbitrage exécutoire par l'IRS dans les situations où, en pratique, le contribuable ne dispose d'aucun moyen légitime d'obtenir réparation par voie judiciaire. L'IRS proposait auparavant aux contribuables une option d'arbitrage, mais, invoquant une demande insuffisante, il a supprimé ce programme en 2015. Cependant, si l'IRS concevait et faisait connaître ce programme de manière appropriée, je pense qu'il pourrait constituer une option utile pour les contribuables qui n'ont pas les moyens ou la volonté d'engager une procédure judiciaire, mais qui souhaitent obtenir une décision exécutoire sur leur litige en suspens avec l'IRS. L'arbitrage exécutoire pourrait être utile aux contribuables pour trancher des questions telles que l'évaluation des actifs. Dans cet exemple, l'arbitrage permettrait au contribuable et à l'IRS de faire appel à des experts pour attester de la valeur du bien en question sans soumettre les deux parties aux coûts élevés et à la longue procédure judiciaire.
Ces idées ne présentent que quelques aperçus de la manière dont l’application créative de l’ADR pourrait être exploitée au profit des contribuables et de l’IRS.
Les programmes ADR de l'IRS Appeals offrent aux contribuables des options de médiation permettant une résolution accélérée des dossiers, alternative au règlement traditionnel des litiges. Cependant, ces programmes ont toujours été sous-utilisés par les contribuables pour plusieurs raisons. Récemment, l'IRS et l'IRS ont pris des mesures pour inverser la tendance, et les contribuables exercent de plus en plus leurs options ADR. Parallèlement, l'IRS a lancé des programmes pilotes modifiant les règles régissant ces programmes, les rendant ainsi plus accessibles aux contribuables. Cependant, l'adoption complète des nouvelles procédures ADR par les services de conformité de l'IRS prendra du temps. L'IRS et l'IRS devraient tous deux élaborer une formation complète expliquant clairement les avantages de l'ADR pour l'IRS et les contribuables, à savoir une résolution plus rapide des litiges.
Par ailleurs, l'IRS et la Cour d'appel devraient poursuivre leur collaboration avec le TAS afin d'explorer d'autres domaines dans lesquels il serait possible d'étendre les programmes de règlement extrajudiciaire des litiges (ADR) ou de type ADR aux contribuables à faibles revenus, qui bénéficieraient grandement d'un autre moyen rapide et efficace de faire entendre et de résoudre leurs problèmes. En poursuivant la modernisation et la promotion des programmes ADR, l'IRS pourra mieux servir les contribuables de tous niveaux de revenus tout en améliorant l'efficacité et la confiance dans le système tributario.
Lisez les anciens blogs de la NTA
Les opinions exprimées dans ce blog sont uniquement celles du National Taxpayer Advocate. Le National Taxpayer Advocate présente un point de vue indépendant des contribuables qui ne reflète pas nécessairement la position de l'IRS, du Département du Trésor ou du Bureau de la gestion et du budget.