RÉPONSE DE L'IRS À LA RECOMMANDATION : L'IRS utilise actuellement des analyses (en tenant compte de facteurs connus grâce à des sources internes) pour prioriser et attribuer le travail de collecte au flux de travail optimal. Nous proposons également un large éventail d'alternatives aux contribuables susceptibles d'être confrontés à des circonstances financières difficiles, notamment des accords de versement partiel, des suspensions temporaires des activités de recouvrement (pour les comptes actuellement non recouvrables) et des offres de compromis.
TAS a proposé un calcul utilisant les frais de subsistance admissibles (ALE) de l'IRS pour tenter d'indiquer quand un contribuable a un revenu qui ne dépasse pas ses frais de subsistance de base probables. Si une probabilité de difficultés économiques est indiquée, la TAS recommande en outre des procédures enjoignant à l'IRS d'effectuer une analyse financière de base avant de conclure un accord de versement afin de garantir que le contribuable peut se le permettre sans causer de difficultés financières supplémentaires ni déclencher potentiellement des défauts de paiement inutiles. L’idée d’intégrer un tel calcul à la décision d’acceptation de l’accord de versement est intéressante, et nous avons exploré ce concept dans le passé et avons collaboré avec TAS sur cette question. Nous apprécions que nos commentaires aient été entendus et soient reflétés dans le rapport annuel 2020 de la NTA.
Nous ne pensons pas que les revenus et les dépenses présumées suffiraient à eux seuls à affirmer de manière concluante qu'un contribuable ne pourrait pas respecter l'accord proposé, et la recommandation du TAS semble reconnaître cette préoccupation. Le calcul ne dicterait pas l'issue de l'affaire, mais serait plutôt utilisé pour indiquer la nécessité d'une enquête plus approfondie sur la situation financière du contribuable.
L’une des principales préoccupations est qu’une telle pratique conduirait à soumettre davantage de contribuables à des entretiens d’analyse financière, un processus souvent long qui pourrait réduire considérablement le nombre de contribuables que l’IRS est en mesure de servir. À la lumière de cette préoccupation, des recherches supplémentaires sont nécessaires afin de déterminer l'utilité de la recommandation du TAS, y compris l'analyse des résultats en ce qui concerne la décision de l'IRS sur tous les types d'accords de versement et les déterminations actuellement non recouvrables, en élargissant l'analyse pour déterminer le performance à long terme des accords de versement et des déterminations actuellement non recouvrables, analyse des coûts et des économies associés au développement et à la mise en œuvre du changement, et analyse des performances des analyses IRS existantes (comme le modèle de récupération CFO6) au lieu de créer un nouveau calcul .
Nous continuerons à collaborer avec TAS sur cette question, mais pensons qu'une analyse plus approfondie du concept et de ses impacts plus larges est justifiée avant de pouvoir déterminer si un tel changement profiterait aux contribuables et à l'IRS. En conséquence, nous refusons de mettre en œuvre la recommandation du TAS.
ACTION CORRECTIVE: N/D
RÉPONSE DU TAS : Le National Taxpayer Advocate apprécie la volonté de l'IRS de discuter de la possibilité de placer un marqueur sur les comptes des contribuables indiquant la capacité probable d'un contribuable à se permettre de payer ses dettes tributarios fédérales en souffrance. TAS est d'accord avec l'IRS sur le fait que l'algorithme proposé utilisant les données internes de l'IRS ne sera pas toujours suffisant pour déterminer s'il existe des difficultés économiques. Comme indiqué dans cette étude TAS, les données systémiques de l'IRS ne seront pas toujours en mesure de déterminer si un contribuable a la capacité de payer un impayé d'impôt fédéral sans encourir de difficultés économiques. Par exemple, un contribuable peut recevoir une augmentation de revenu, déménager dans un endroit où les dépenses sont inférieures ou payer moins que le montant moyen pour des dépenses de subsistance nécessaires, comme le logement ou le transport. Cependant, comme indiqué dans son rapport d'étude, l'algorithme TAS a produit des résultats conformes à la détermination de l'IRS, après avoir effectué une analyse financière, dans près de 82 % des accords de versement non rationalisés conclus par l'IRS d'octobre 2016 à juillet 2020.
Au cours des quatre dernières années, l’IRS a conclu près de 10.5 millions d’accords d’impact, et environ 70 % de ces accords ont été rationalisés. L'IRS accepte de rationaliser les IA sans procéder à aucune analyse de la situation financière d'un contribuable. TAS comprend qu'exiger de l'IRS qu'il effectue une analyse de base de la capacité d'un contribuable à payer ses dettes tributarios fédérales impayées nécessitera des ressources supplémentaires, et que le contribuable pourrait être légèrement gêné par la fourniture d'informations financières à l'IRS. Néanmoins, le contribuable a droit à un système tributario juste et équitable. L'Internal Revenue Manual indique que les frais de subsistance admissibles sont conçus pour assurer la santé et le bien-être d'un contribuable et de sa famille. Les procédures actuelles de l'IRS ne permettent pas cette possibilité à de nombreux contribuables qui concluent chaque année des IA rationalisées.
TAS convient que l'IRS propose d'autres alternatives de recouvrement aux contribuables qui n'ont pas les moyens de payer, telles que des retards temporaires dans l'activité de recouvrement ou des offres de compromis. Pourtant, ces alternatives nécessitent généralement que l’IRS effectue une analyse financière. De plus, les contribuables peuvent ne pas connaître ces alternatives ou avoir peur de se renseigner à leur sujet. Par conséquent, TAS estime que l'IRS devrait identifier les contribuables qui n'ont pas la capacité apparente d'effectuer des paiements sur leurs obligations tributarios fédérales impayées et être tenu de vérifier leur capacité à payer ces impayés tout en supportant également les frais de subsistance de base. TAS se réjouit de continuer à collaborer avec l'IRS pour développer des méthodes garantissant que les contribuables peuvent se permettre des IA rationalisées, sans pour autant les alourdir indûment, ni alourdir l'IRS.
ADOPTÉ, PARTIELLEMENT ADOPTÉ ou NON ADOPTÉ : Non adopté
OUVERT ou FERMÉ : Fermé
DATE D'ÉCHÉANCE POUR L'ACTION (si laissée ouverte) : N/D