RÉPONSE DE L'IRS À LA RECOMMANDATION : L'IRS n'exigera pas que les candidats au formulaire 1023-EZ soumettent leurs documents d'organisation. Le sous-commissaire aux services et à l'exécution a précédemment annulé la partie de la directive de 2016 sur les défenseurs des contribuables ordonnant à l'IRS d'exiger la soumission de documents d'organisation et a observé que cette exigence ne reflète pas la façon dont l'organisation fonctionnera, et que la façon dont l'organisation fonctionne est un facteur déterminant concernant statut d'exonération tributarioe. Le formulaire 1023-EZ continuera d'exiger qu'un demandeur atteste, sous peine de sanctions ou de parjure, des informations concernant ses opérations et son organisation.
ACTION CORRECTIVE: N/D
RÉPONSE DU TAS : L'affirmation de l'IRS selon laquelle les documents d'organisation ne reflètent pas la manière dont une organisation fonctionnera ne résiste pas à un examen même minime. Comme TAS l'a démontré dans trois études de recherche, le statut IRC § 501(c)(3) est inapproprié dans certains cas car le document d'organisation d'un candidat reflète exactement la manière dont l'organisation fonctionnera. Par exemple, l'objectif énoncé dans les statuts d'une organisation décrite dans le rapport de cette année, soit établir et exploiter un marché de producteurs, reflétait probablement fidèlement la manière dont l'organisation fonctionne. Cet objectif, selon les propres directives de l'IRS2, a rendu l'organisation non éligible au statut 501(c)(3) ; et pourtant, via le processus 1023-EZ, l'IRS a fourni à cette organisation une lettre de détermination indiquant qu'elle était une organisation exonérée en vertu de l'IRC § 501(c)(3). L'IRS aurait dû recueillir plus d'informations sur ce demandeur avant d'approuver sa demande de formulaire 1023-EZ.
De plus, au strict minimum, exiger des documents d'organisation permettrait à l'IRS d'identifier les candidats comme celui décrit dans le rapport de cette année qui avait été involontairement dissous par l'État de constitution au moment de la demande et lorsque le statut d'exonération a été conféré.
Quoi qu’il en soit, en plus de satisfaire au test opérationnel, les organisations sont tenues de satisfaire au test organisationnel, et l’IRS ne peut pas s’acquitter de sa responsabilité de surveillance consistant à vérifier si le test organisationnel a été satisfait sans inspecter les documents d’organisation. Comme le montrent de manière répétée et cohérente les études TAS, les attestations des candidats attestant que le test organisationnel a été satisfait sont souvent (au moins 42 pour cent du temps) peu fiables.
Le National Taxpayer Advocate convient que « la façon dont l’organisation fonctionne est un facteur déterminant concernant le statut d’exonération tributarioe », mais ce n’est qu’un facteur déterminant. Le fait de ne pas satisfaire au test organisationnel constitue le facteur seuil et peut avoir des conséquences réelles, même lorsque le test opérationnel est satisfait. Par exemple, dans l’étude TAS de 2015, 23 pour cent des organisations de l’échantillon représentatif ne disposaient pas de clauses de dissolution adéquates. Comme l'explique le National Taxpayer Advocate dans un blog du 16 mai 2018, selon la base de données Select Check de l'IRS, le statut d'exonération d'environ un tiers des 3 15,000 organisations dont les demandes de formulaire 1023-EZ ont été approuvées en 2014 a été automatiquement révoqué pour défaut de produire les déclarations ou avis requis pendant trois années consécutives. La révocation automatique du statut d'exonération peut inciter une organisation à se dissoudre, et il se peut qu'il n'y ait aucune responsabilité pour les actifs qu'une organisation a accumulés au cours des années où elle détenait le statut d'exonération.
Le refus persistant de l'IRS de répondre à ces préoccupations n'est rien de moins qu'une abdication de ses responsabilités de surveillance.
ADOPTÉ, PARTIELLEMENT ADOPTÉ ou NON ADOPTÉ : Non adopté
OUVERT ou FERMÉ : Fermé
DATE D'ÉCHÉANCE POUR L'ACTION (si laissée ouverte) : N/D